Plongée dans les performances historiques qui ont marqué le monde du snooker.

Des chiffres mythiques
Le « 147 » au snooker, synonyme de perfection, est bien plus qu’un simple score. C’est l’accomplissement ultime, la preuve d’un talent exceptionnel et d’un sang-froid à toute épreuve. Mais comment cette barre mythique est-elle devenue si légendaire dans l’histoire du snooker ?
Les pionniers du 147
En 1982, Steve Davis devient le premier joueur télévisé à réaliser un break de 147 en compétition officielle. Ce moment historique a changé la perception du snooker, montrant au monde qu’atteindre ce score parfait n’était pas une légende, mais une prouesse accessible.
Comment Réaliser un Maximum Break ?
Un maximum break de 147 est atteint en empochant toutes les 15 boules rouges suivies de 15 fois la boule noire (7 points par noir), soit 120 points. Ensuite, le joueur doit empocher les six autres boules de couleur (jaune, verte, marron, bleue, rose et noire) dans l’ordre correct, ajoutant 27 points supplémentaires. Cela nécessite une précision absolue, une stratégie de positionnement parfaite, et un contrôle impeccable de la blanche.
Les records qui ont suivi
Avec les années, le 147 est devenu plus fréquent, mais jamais moins impressionnant. Ronnie O’Sullivan a marqué les esprits en 1997 avec le break de 147 le plus rapide de l’histoire, en seulement 5 minutes et 8 secondes. Un record encore inégalé. Depuis, des légendes comme Stephen Hendry, John Higgins et Judd Trump ont écrit leur nom dans l’histoire des « maximum breaks ».
Pourquoi le 147 fascine toujours ?
Le 147 reste la quintessence du snooker, car il nécessite une précision, une stratégie et une maîtrise psychologique parfaites. Chaque joueur qui en réalise un rejoint un club prestigieux, et chaque 147 réalisé en compétition suscite toujours l’admiration.
Un mythe moderne
Aujourd’hui, les amateurs de snooker du monde entier regardent chaque tournoi en espérant assister à un 147. Le suspense est là, la tension aussi. Car même pour les meilleurs, atteindre ce chiffre reste un défi colossal.
Sources :
- World Professional Billiards and Snooker Association (WPBSA).
- Interviews de Ronnie O’Sullivan et Stephen Hendry sur BBC Sport.
- Clive Everton, ‘The Story of Billiards and Snooker’.
- Archives des tournois de la World Snooker Tour.
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